Le sacrement des malades

« Par la sainte onction des malades et la prière des prêtres, c’est l’Église tout entière qui recommande les malades au Seigneur souffrant et glorifié, pour qu’il les soulage et les sauve ; bien mieux, elle les exhorte de s’associer librement à la passion et à la mort du Christ afin d’apporter leur part pour le bien du Peuple de Dieu. »

Vatican II – Lumen Gentium

Le sacrement de l’onction des malades a longtemps été appelé le sacrement de l’Extrême onction, et réservé aux mourants. Aujourd’hui, conformément à la tradition la plus ancienne, le sacrement que l’on donne aux mourants, c’est l’eucharistie, que l’on dit être reçu en « viatique » (pain de route). L’onction est, quant à elle, réservée aux malades qui, dans les souffrances et les difficultés, demandent courage et espérance et reçoivent de l’Église, par ce sacrement, force spirituelle et confiance. Comme tout sacrement, il transforme la personne qui le reçoit dans la foi.

Quand l’onction des malades est donnée lors d’une célébration, c’est la communauté chrétienne toute entière qui recommande à Dieu la personne souffrante.

Dans le rituel du sacrement de l’onction des malades, le prêtre dit : « désormais, la force de Dieu agit dans votre faiblesse » après avoir marqué la personne avec l’huile des malades. Cette parole fait écho à la parole de saint Paul : « lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12, 10).