Les sacrements

Le sacrement de Baptême

Etymologiquement issu du grec baptizien (plonger, immerger), le baptême est un sacrement de purification et de renaissance spirituelle qui fut instauré par le Christ, baptisé dans les eaux du Jourdain par Jean-Baptiste. Le livre des Actes des Apôtres nous relate les premiers baptêmes de quelque 3000 croyants, le jour de la Pentecôte juive (Actes, 2,41).

Considéré comme un rite de passage, ce sacrement ouvre les portes d’ une existence nouvelle, guidée par la force de l’Esprit Saint; être baptisé en Jésus-Christ permet d’appréhender l’expérience de la mort et de la résurrection qu’il a accomplie – le baptême prend donc tout son sens le jour de la Pentecôte. Symbole premier de ce sacrement avec l’eau, la lumière représente le Christ mais également un mode de vie et de pensée éclairé par Dieu. Le cierge Pascal, qui porte cette lumière, est remis au parrain et à la marraine le jour du baptême; allumé dans la nuit du Samedi Saint, il évoque la sortie de Jésus de l’obscurité de son tombeau, sa résurrection.

On peut être baptisé à tout âge, seules les modalités de préparation changent; pour cela, l’église propose des parcours adaptés à tous les âges : catéchisme et aumônerie pour les enfants et adolescents, catéchumenat pour les adultes.

 

Informations pratiques

 INSCRIPTION : Contactez la paroisse au moins deux mois avant le baptême pour réserver une date. Le document ci-contre, votre livret de mariage si vous êtes mariés religieusement et les certificats de baptême du parrain et de la marraine sont remis dûment complétés et signés par les parents le jour de la préparation. les parents n’habitent pas à Sanary, la préparation a lieu dans la paroisse du lieu d’habitation. Les documents suivants à envoyer au moins deux semaines avant le baptême à la paroisse : fiche de renseignements, certificats de baptême du parrain et de la marraine, autorisation du curé de faire baptiser l’enfant à la paroisse de Sanary.)

Date et lieu du baptême

Les baptêmes sont célébrés chaque dimanche à midi après la messe dominicale de 10h30. Le prêtre va chercher les familles sur le parvis de l’église vers midi.

Préparation

La préparation se déroule au centre St Vincent (en bas de la montée St Vincent) 18h à 19h30 le premier ou deuxième jeudi du mois. Les dates vous seront données au secrétariat. parents doivent participer à la session de préparation, si possible sans le nouveau-né pour une meilleure écoute et participation. Les enfants de 3 et plus suivront une brève préparation individuelle. Les enfants de 7 ans et plus seront baptisés au cours du catéchisme.

 

Parrain et marraine

Le parrain et la marraine doivent avoir seize ans accomplis, être baptisés catholiques et confirmés et mener une vie cohérente avec la foi catholique. Le parrain et la marraine doivent assister le baptisé dans sa vie chrétienne. Si ces conditions ne sont pas réunies, l’enfant peut n’avoir qu’un parrain ou marraine catholique et un témoin. Le parrain et la marraine sont vivement invités à participer à la préparation avec les parents.

 

Honoraires

Une quête est faite le jour du baptême, chacun donne selon son cœur. Paroisse Saint-Nazaire

« Allez, faites de toutes les nations des disciples,
les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit »

Matthieu 28, 19

Le sacrement de confirmation

Ce sacrement est habituellement conféré par l’Évêque qui est chargé de « confirmer ses frères dans la foi »

Catéchisme de l’église catholique 1285

Comme ce mot l’indique, ce sacrement confirme la grâce reçue au baptême.

La confirmation, sacrement de l’initiation chrétienne est le rite par lequel le baptisé est confirmé dans l’Esprit Saint comme membre vivant de l’Église. Le Saint Esprit est symbolisé dans l’iconographie religieuse par une colombe.

La confirmation rend le baptisé capable, avec l’aide l’Esprit saint, de porter témoignage de sa foi dans le monde où il vit. Dans le baptême, Dieu dit «viens» dans la confirmation, il dit « va ».

Dans le rituel, le symbolisme du sacrement de confirmation est l’onction de l’huile ou Saint chrême qui signifie la croissance du baptisé comme prêtre, prophète et roi. En savoir plus (renvoi sur la fiche du baptême).

En règle générale :

  • dans le cas du baptême d’un adulte, il reçoit en même temps la confirmation et l’eucharistie.
  • dans le cas d’un enfant baptisé à la naissance ou en âge scolaire, la confirmation se reçoit au moment de l’adolescence pour lui donner le temps de grandir dans la foi et de faire un choix raisonné.
  • Le parrain et/ou la marraine de confirmation peuvent être différents de ceux du baptême. Dans tous les cas, ce sont des personnes qui ont reçu les trois sacrements de l’initiation chrétienne : baptême, eucharistie et confirmation.

Recevoir le sacrement de confirmation est un choix personnel que l’on peut faire lorsque l’on est adolescent ou adulte : quand on a compris que l’amour de Dieu reçu au baptême est un trésor que l’on ne peut pas garder pour soi, qu’il faut le partager. Il est possible de demander à recevoir ce sacrement en s’adressant à sa paroisse. Des confirmations de jeunes et d’adultes sont régulièrement proposées. Ce sacrement est habituellement conféré par l’Évêque qui est chargé de « confirmer ses frères dans la foi » ; c’est vers l’âge de 15-16 ans que les jeunes font cette démarche, après un temps de préparation en équipe de jeunes ou dans un groupe avec des adultes. La célébration est présidée par l’Évêque ou son délégué.

Le sacrement de l’Eucharistie

L’Eucharistie est  » source et sommet de toute la vie chrétienne  »

Lumen Gentium 11

Eucharistie vient d’un mot grec qui signifie « action de grâce » : louange, action de grâce rendue à Dieu. On désigne plus particulièrement par ce mot, chez les chrétiens, l’action de grâce de Jésus lors de la Cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples. Les chrétiens se réunissent pour célébrer Jésus mort et ressuscité, pour associer à sa vie nouvelle tous ceux qui y communient dans la foi.

L’Eucharistie, troisième sacrement de l’initiation chrétienne, est le seul sacrement accompli par Jésus lui-même. Elle a été instituée lors de la Cène. Ce geste est particulièrement commémoré lors de la célébration du Jeudi saint où le Christ s’offre à son Père.
Sacrement eucharistique

L’Eucharistie structure la vie chrétienne, elle la ponctue, elle est la respiration dans la vie spirituelle. C’est une actualisation de la Pâque et non pas sa répétition ou son simple souvenir. L’Eucharistie, ou la messe, est un rappel de la dernière Cène, de la mort et de la résurrection de Jésus Christ.

La consécration à la messe est réelle. Pour les catholiques, le pain et le vin deviennent vraiment le Corps et le Sang du Christ. La messe est offerte à Dieu le Père comme geste d’offrande. L’Eucharistie est une nourriture donnée par Dieu aux hommes afin qu’ils vivent de lui.

Un chrétien doit se préparer à recevoir le Corps du Christ pour la première fois. Ensuite, il est invité à communier à chaque eucharistie, particulièrement le dimanche.

Le sacrement de réconciliation

« Nos fautes sont des grains de sable à côté de la grande montagne des miséricordes de Dieu. »

St Curé d’Ars

« Moi, si j’avais commis, tous les crimes possibles,
Je garderais toujours la même confiance,
Car je sais bien que cette multitude d’offenses,
N’est qu’une goutte d’eau dans un brasier ardent. »

Sainte Thérèse de Lisieux

Dieu pardonne toujours à celui qui regrette ses fautes. Pour signifier et mettre en oeuvre ce retour dans l’amour de Dieu et des frères, l’Église propose à l’homme pécheur le sacrement de réconciliation.

Il est toujours possible de prendre rendez-vous avec un prêtre pour recevoir le sacrement du pardon.

La réconciliation est une dimension essentielle de la foi chrétienne. Ce sacrement nous fait vivre ce qu’a réalisé Jésus lui-même, signe de la miséricorde infinie de Dieu. Ce sacrement appelé sacrement de la pénitence et de la réconciliation est indissociablement un temps de reconnaissance du péché et de renaissance spirituelle pour les baptisés.

Se reconnaître pécheur, se reconnaître coupable mais le reconnaître devant Dieu, c’est entrer dans une démarche de confiance car Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais qu’il vive. Son amour est plus fort que toutes nos ruptures. La réconciliation permet à chacun d’exercer sa liberté.

Se réconcilier c’est changer sa façon de penser, de se comporter, de regarder l’autre et, tout en reconnaissant son manque d’amour, être capable d’un véritable changement.
Dans le sacrement de réconciliation, la démarche de confesser son péché personnellement auprès d’un prêtre, permet une prise de conscience lucide devant l’Eglise. Le prêtre invite alors à la conversion. La pénitence proposée au pécheur est à la fois un signe de réparation et une action de grâce pour le pardon reçu.

Des permanences régulières sont assurées à :

 Eglise St Nazaire (au fond derrière l’autel)

  • du lundi au samedi
  • de 9h à 12h.

Le sacrement de mariage

« Le mariage est la plus antique révélation du plan de Dieu dans le monde créé, du fait que « le Christ a aimé l’Église et s’est donné Lui-même pour elle » (Ep 5,25), conférant à son amour rédempteur un caractère et un sens sponsaux. »

Pape Saint Jean-Paul II

Le couple chrétien, créé par consentement mutuel, libre et conscient de l’appel du Christ, s’appuie sur 4 piliers fondamentaux, 4 engagements que les époux promettent de respecter lors de la cérémonie :

  • la liberté de consentement : les époux s’engagent de leur plein gré, sans être forcés;
  • l’indissolubilité du mariage : l’union est valable une fois pour toutes. Elle repose sur l’union du Christ pour son Eglise qui est indissoluble;
  • la fidélité : les époux s’engagent dans la durée grâce à une relation de confiance;
  • le don de la vie : le mariage est l’acte fondateur de la famille mais également une promesse de descendance (notions de procréation et d’éducation des enfants).

Le mariage pourrait être considéré comme nul si l’un de ces fondements venait à manquer (mariage sous la contrainte, refus d’avoir des enfants,…).

Etapes pour l’organisation de votre cérémonie de mariage : 

1. Vous devez appeler avant tout la secrétaire du mariage

Mme Mallet au 06.70.71.97.01 (ou le secrétariat de la paroisse au 04.94.74.59.90 le matin) pour un premier contact téléphonique.

Appelez au moins un an avant la date prévue

2. Ensuite, complétez le formulaire suivant :

    Nom de la fiancée:

    Prénom de la fiancée:

    Téléphone de la fiancée:

    Nom du fiancé:

    Prénom du fiancé:

    Téléphone du fiancé:

    Adresse email:

    Indiquez votre adresse postale:

    Date souhaitée pour votre mariage:

    Vous souhaitez:Une bénédiction (1h)Une messe (1h30)

    Heure souhaitée pour votre mariage:

    Lieu de votre préparation au mariage:Sanary (si vous habitez à Sanary)Votre paroisse de résidence (si vous n'habitez pas à Sanary)

    Pour le choix numéro 2,merci de nous donner:Le nom de votre paroisse Et la ville

    Nombre approximatif de personnes attendues:

    3. Attendez que la paroisse de Sanary reprenne contact avec vous pour confirmer la date souhaitée en fonction de nos possibilités.

    4. Seulement ensuite, passez à l’étape suivante, en fonction de votre lieu de préparation au mariage :

    Si vous faites votre préparation au mariage à la paroisse de Sanary :

    Téléchargez ci-dessous la lettre du curé et le programme des préparations :

    Le sacrement des malades

    « Par la sainte onction des malades et la prière des prêtres, c’est l’Église tout entière qui recommande les malades au Seigneur souffrant et glorifié, pour qu’il les soulage et les sauve ; bien mieux, elle les exhorte de s’associer librement à la passion et à la mort du Christ afin d’apporter leur part pour le bien du Peuple de Dieu. »

    Vatican II – Lumen Gentium

    Le sacrement de l’onction des malades a longtemps été appelé le sacrement de l’Extrême onction, et réservé aux mourants. Aujourd’hui, conformément à la tradition la plus ancienne, le sacrement que l’on donne aux mourants, c’est l’eucharistie, que l’on dit être reçu en « viatique » (pain de route). L’onction est, quant à elle, réservée aux malades qui, dans les souffrances et les difficultés, demandent courage et espérance et reçoivent de l’Église, par ce sacrement, force spirituelle et confiance. Comme tout sacrement, il transforme la personne qui le reçoit dans la foi.

     

    Quand l’onction des malades est donnée lors d’une célébration, c’est la communauté chrétienne toute entière qui recommande à Dieu la personne souffrante.

    Dans le rituel du sacrement de l’onction des malades, le prêtre dit : « désormais, la force de Dieu agit dans votre faiblesse » après avoir marqué la personne avec l’huile des malades. Cette parole fait écho à la parole de saint Paul : « lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12, 10).

    Le sacrement de l’ordination

    « Par la sainte onction des malades et la prière des prêtres, c’est l’Église tout entière qui recommande les malades au Seigneur souffrant et glorifié, pour qu’il les soulage et les sauve ; bien mieux, elle les exhorte de s’associer librement à la passion et à la mort du Christ afin d’apporter leur part pour le bien du Peuple de Dieu. »

    Vatican II – Lumen Gentium

    Le sacrement de l’onction des malades a longtemps été appelé le sacrement de l’Extrême onction, et réservé aux mourants. Aujourd’hui, conformément à la tradition la plus ancienne, le sacrement que l’on donne aux mourants, c’est l’eucharistie, que l’on dit être reçu en « viatique » (pain de route). L’onction est, quant à elle, réservée aux malades qui, dans les souffrances et les difficultés, demandent courage et espérance et reçoivent de l’Église, par ce sacrement, force spirituelle et confiance. Comme tout sacrement, il transforme la personne qui le reçoit dans la foi.

     

    Quand l’onction des malades est donnée lors d’une célébration, c’est la communauté chrétienne toute entière qui recommande à Dieu la personne souffrante.

    Dans le rituel du sacrement de l’onction des malades, le prêtre dit : « désormais, la force de Dieu agit dans votre faiblesse » après avoir marqué la personne avec l’huile des malades. Cette parole fait écho à la parole de saint Paul : « lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12, 10).